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ITW D'EDIMILSON FERNANDES

Arrivé en provenance de Mayence à l’été 2024, Edimilson Fernandes s’est rapidement adapté au jeu prôné par Eric Roy. Titulaire dans l’entre-jeu des Ty-Zefs, l’international Suisse revient sur ses premiers pas au Stade Brestois 29, la première partie de saison en Ligue 1, sa relation avec ses coéquipiers et la découverte de la Ligue des Champions. Entretien.

 © Icon Sport

 

Edi’, après 6 mois ici, quel bilan tires-tu de la première partie de saison ?

 

Je tire un bon bilan. Nous avons fait, à mon sens, une première partie de saison correcte en championnat. Nous avons perdu quelques points en route et nous aurions pu mieux faire sur certaines rencontres, mais je pense que le bilan est malgré tout positif, surtout en disputant 3 compétitions. Si la victoire est au bout face à Lyon, cela rehaussera le tout.

 

Et à titre personnel ?

 

Dès mon arrivée ici j’ai été très bien accueilli. C’est important lorsque l’on découvre un nouvel environnement et qu’on arrive d’un autre club. Le coach me fait confiance, je me suis bien intégré aussi dans le groupe. En bref, je me sens vraiment bien.

 

C’est ta première expérience en Ligue 1, comment-juges tu le niveau ?

 

Honnêtement, c’est le championnat le plus dur dans lequel j’ai évolué juste derrière la Premier League (Edi’ a évolué à West Ham entre 2016 et 2018). Ici, il y a énormément de joueurs de ballon, tout va vite. C’est un championnat tactique et plus physique qu’ailleurs. Le championnat français est plus technique que le championnat allemand par exemple.

 

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Cette saison tu as aussi découvert la Ligue des Champions…

 

Oui, en plus j’ai eu la chance de disputer les 6 rencontres. Quand tu entends la musique lors de l’entrée sur la pelouse, tu es tout de suite dedans. Je pense que nous réalisons un beau parcours et que nous devons continuer comme ça. Je pense sincèrement que nous pouvons aller loin dans la compétition. Il y a encore d’autres étapes à franchir. J’avais déjà eu la chance de jouer la Ligue Europa il y a quelques saisons, mais les 2 compétitions n’ont rien à voir. La Ligue des Champions, c’est clairement un niveau au dessus.

 

Tu as même eu le bonheur de marquer à Prague !

 

C’était tout simplement magnifique. Lorsque j’ai vu le ballon entrer au fond des filets, j’ai été pris par l’émotion. En plus la victoire était au bout, c’est encore plus beau.

 

Tu peux évoluer au poste de latéral droit, défenseur central et milieu de terrain. Comment expliques-tu cette polyvalence ?

 

J’ai débuté ma carrière en tant que numéro 10 avant de reculer en 8 puis en 6 au fil des saisons. Je joue latéral droit en sélection également. Je pense tenir cette polyvalence par ma faculté à m’adapter à différents systèmes.

 

Quelles relations as-tu avec les autres milieux de terrain ?

 

Je m’entends très bien avec eux ! Même si je n’ai pas énormément évolué avec Pierre à cause de sa blessure. Au début ça n’était pas facile d’avoir des repères parce que nous n’avions jamais évolué ensemble. Mais petit à petit les automatismes sont en train de se créer. En tout cas, je me sens bien avec eux sur le terrain.

 

 

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Tu as évolué avec Ludovic Ajorque la saison dernière à Mayence, c’est ton meilleur ami dans le vestiaire ?

 

Oui, mais attention je m’entends bien avec tout le monde ici ! Je me sens bien dans le groupe et bien intégré ici.

 

Comment expliques-tu la défaite à Angers dimanche dernier ?

 

Nous n’avons pas fait un bon match. Même si nous avions le ballon, nous n’avons pas été dangereux devant le but. Angers a été réaliste. Mais c’est du passé, il faut continuer à travailler et nous devons faire mieux face à Lyon. Ce que nous arrivons à faire à domicile et en Ligue des Champions nous devons arriver à le faire à l’extérieur aussi. À domicile, nos entames de matches sont bonnes. Ça doit être également le cas loin de nos bases.

 

Ce samedi, c’est Lyon qui arrive à Le Blé. À quel type de match t’attends-tu ?

 

Ce sera un beau match, mais pas un match facile. Il va falloir mettre tous les ingrédients pour gagner cette rencontre et bien lancer notre année 2025 surtout à domicile. Je suis convaincu que nous allons faire un bon résultat ce week-end.

 

Vous êtes sur un mois de janvier marathon avec 7 rencontres. Comment on prépare autant de matches ?

 

C’est clair que l’enchaînement ne sera pas simple. La clé, c’est de faire les « efforts invisibles » : bien se reposer, bien manger, respecter le protocole de récupération mis en place par le staff. C’est essentiel.

 

Pour finir, que vous souhaiter pour 2025 ?

 

Faire mieux qu’en 2024, même si c’était déjà très bien ! À titre personnel, j’espère encore mettre quelques buts et bien finir la saison.

 

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