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La patience a payé

Pourtant mal embarqué et derrière au score, le Stade Brestois a su relever la tête et renverser la vapeur face à Bordeaux dans le money time grâce notamment aux entrants (2-1). Les Ty-Zefs engrangent là un succès aussi précieux que mérité. Revenus de nulle part quelques jours auparavant à Strasbourg, ils ont conclu de la plus belle des manières cette semaine cruciale et atteint la barre des 30 points.

 

La défaite au Matmut Atlantique il y a deux mois avait forcément laissé des regrets et une pointe de frustration. Battus sur un exploit de Ben Arfa à l’aller, les Brestois ont bien retenu la leçon et n’ont jamais laissé l’occasion aux Girondins de faire briller leurs individualités. Si les Bordelais ont paru « amorphes » comme le regrettait Jean-Louis Gasset en conférence de presse, ils sont aussi tombés sur des Finistériens saignants, agressifs et inspirés dans leurs interventions. 70 duels remportés par les Rouge et Blanc leur ont offert de nombreuses munitions pour porter le danger dans le camp adverse.

 

 

 

Ce n’était d’ailleurs pas vraiment bien payé pour les hommes d’Olivier Dall’Oglio quand Hwang venait les poignarder sur un contre après pourtant une très grosse entame de deuxième période de leur part (0-1, 56e). Les Girondins avaient su se montrer performants dans un domaine où les locaux avaient beaucoup péché depuis le début de la rencontre : le réalisme. Les frappes non-cadrées de Jean Lucas (9e) et Gaëtan Charbonnier (26e) en avaient été les premiers exemples, celle du Brésilien repoussé par Costil (46e) une confirmation que les soucis étaient bien au bout de la chaîne. Mais parmi tous les mérites des Brestois en ce dimanche après-midi, le principal aura été de toujours y croire et de tenter, encore et encore.

 



Portés par leurs latéraux Julien Faussurier et Romain Perraud, les Ty-Zefs sont énormément passés par les côtés pour mettre à défaut l’arrière-garde bordelaise. Les 25 centres effectués n’ont pas toujours trouvé preneur mais ont eu le don de maintenir une pression constante, surtout dans la dernière heure, sur Bordeaux. À Strasbourg, mercredi, les remplaçants avaient été prépondérants pour revenir au score et ramener un point, ils ont cette fois encore tiré leur épingle du jeu. Franck Honorat (73e) et Steve Mounié (76e) n’ont pas eu des heures pour montrer leur talent mais leur entrée sur le terrain a rapidement été décisive. Une frappe du premier nommé était en effet repoussé par Costil sur le deuxième, en mode renard des surfaces, qui n’avait plus qu’à conclure (1-1, 80e).

 

 

Une égalisation qui relançait tout et ne permettait en rien de sortir les Girondins de leur torpeur. Les Brestois eux continuaient à appuyer, sentant la bonne affaire au bout. Très en jambes ce dimanche, Romain Faivre était récompensé quelques minutes après le but de Mounié. Il convertissait un ballon pourtant contré par Koscielny pour redonner de la logique au tableau d’affichage (2-1, 85e). Le succès était en effet amplement mérité pour un groupe volontaire, solidaire et entreprenant au sein duquel Sébatien Cibois, pour son premier match avec le SB29, n’avait pas eu grand chose à faire.

 

 

 

Voilà donc les 30 points symboliques atteints au classement par un Stade Brestois revigoré après quelques semaines compliquées. Il faudra bien ça car après la parenthèse Coupe de France mercredi face à Rodez, les Ty-Zefs partiront sur trois cols hors catégorie avec Lille, Lyon et Monaco, tous dans le top 4 de Ligue 1 Uber Eats. Une occasion de voir si le SB29 est capable de passer un nouveau cap et de grappiller quelques points face à ces candidats au titre.

 

 

7 févr. 2021