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Et Ben Arfa a surgi…

Longtemps très solide et avec un peu de baraka en prime, le Stade Brestois a cédé dans les derniers instants d’une partie où il aura manqué de précision sur les quelques opportunités se présentant à lui. Cette défaite face à Bordeaux (1-0) met fin a la belle série de trois succès consécutifs au mois de novembre mais ne remet en tout cas pas en cause la dynamique installée à une semaine de la réception de Reims.

Toutes les bonnes choses ont donc vraiment une fin. Après un mois de novembre très prolifique couronné de trois succès et neuf buts marqués, le Stade Brestois est revenu à l’ordinaire ce dimanche à Bordeaux. Muet pendant 90 minutes, il a en revanche montré une très belle résistance et une solidité remarquable jusqu’à cette 85e minute et la réalisation d’Hatem Ben Arfa. Il ne manquait donc pas grand chose pour revenir de Gironde avec un point et poursuivre une série d’invincibilité précieuse. « Oui, je pensais qu’on pouvait tenir et éviter de prendre un but comme celui-là, reconnaissait volontiers Olivier Dall’Oglio. Il ne restait que quelques minutes et on était plutôt solides. Ça ne remet rien en cause mais on doit avoir des objectifs plus élevés en terme de coordination entre les attaquants ».

 

 

 

C’est assez rare pour être signalé, les Ty-Zefs n’ont en effet pas trouvé le chemin du but au Matmut Atlantique. Enfin si, une fois. Mais cette maudite VAR en a décidé autrement. On jouait alors la 51e minute et un coup franc lointain de Franc Honorat trouvait au second poteau Paul Lasne qui se jetait pour ouvrir le score face à son club formateur. Joie de courte durée pour le camp brestois car le milieu de terrain avait un petit bout de jambe qui dépassait au révélateur. Le SB29 pourra sans doute trouver des regrets dans la gestion de ses contres qui aurait pu ou dû mériter un meilleur sort. Les phases de possession n’ont pas non plus totalement convaincu Olivier Dall’Oglio : « On a eu des situations aux 30 mètres qui auraient au moins dû inquiéter Costil. On peut faire mieux avec un peu plus de peps, en prenant davantage notre temps aussi. Techniquement, on n’a pas été à la hauteur. On a perdu des ballons trop facilement et on s’est précipité pour tirer ».

 

 

 

De l’autre côté du terrain, les bons points sont en revanche multiples. La chance présente sur les deux poteaux trouvés par Zerkane (4e) et la barre transversale de De Préville (66e) était sûrement un bon signe. La grande forme de Gautier Larsonneur sur corner (27e) ou des frappes de Basic et Sabaly (58e) également. 
Mais sur un éclair de Ben Arfa, qui trouvait le soupirail du gardien brestois, tout s’est effondré. « C’est rageant, acquiesçait le portier ty-zef. Ben Arfa est un joueur qui fait grand bien à cette équipe de Bordeaux. Il a un pied gauche qui lui permet de mettre le ballon partout où il veut ».

 



Le Stade Brestois cherchait donc le nul, qu’il n’a jamais encore connu depuis le début de la saison, qu’il aurait peut-être pu obtenir sur une action litigieuse dans les arrêts de jeu avec un possible penalty, mais reste donc à 18 points et n’a rien remis en question après ce revers. « On avait réussi à trouver l’équilibre les trois matches précédents, rappelait Gautier Larsonneur. C’était peut-être un peu moins bien ce soir mais on a toujours cette base de travail ». Le dernier succès des Girondins contre Brest remontait au 10 mars 2012. S’il faut attendre à nouveau presque neuf ans pour tomber contre Bordeaux, on prend !

 

 

6 déc. 2020