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Anthony Weber : « Déjà une bonne mentalité »

Ravi il y a quinze jours de retrouver le groupe à la reprise de l’entraînement, Anthony Weber, heureux papa d’une deuxième petite fille depuis cette nuit, ne tarit pas d’éloges sur l’état d’esprit d’un groupe pour le moment peu modifié. Sur les bonnes bases de la saison passée, l’exercice 2018/2019 s’annonce selon lui prometteur et enthousiasmant.

« Anthony, apparemment tu as une petite nuit…
- Oui, mais pour des bonnes nouvelles ! Ma femme a accouché à 3 heures du matin de notre deux deuxième fille, Olivia. Mais ce n’est même pas une petite Brestoise, elle est née à Reims (rires) ! Ça s’est en tout cas très bien passé.

- Vous avez repris il y a deux semaines maintenant. Comment as-tu retrouvé le groupe ?
- Comme je l’avais quitté en fait, avec plein d’enthousiasme. On était tous très heureux de se revoir, comme à la rentrée quand on sait qu’on va retrouver ses potes. On avait été plusieurs à continuer à se fréquenter après la fin du championnat donc on ne s’est pas perdus de vue très longtemps finalement. On a maintenant envie de relancer une bonne saison.

- Le groupe est plutôt stable cet été, c’est important d’avoir une année de vécu supplémentaire par rapport au projet du coach…
- Oui, il y a un socle qui est bien ancré maintenant. Je pense qu’on pourra très vite bien jouer. Il n’y a que trois joueurs qui nous ont rejoints et il y en aura sans doute deux ou trois autres maxi. Le coach insiste beaucoup là-dessus, il sait pertinemment que vous viser quelque chose de bien, il faut tabler sur deux ou trois ans pour que les gars se connaissent parfaitement. Là, ça se goupille plutôt pas mal et on voit déjà qu’il y a une bonne mentalité.


- Quelle va être la priorité en championnat ? Gommer les irrégularités constatées la saison passée ?
- On va tenter d’être plus réguliers effectivement, plus linéaires. On avait très mal débuté par exemple il y a un an. Là, je pense qu’on part avec un avantage, on n’a pas à se découvrir tous, sauf pour les nouveaux évidemment, mais ce sont des bons mecs donc ils vont facilement se mettre au diapason et se faire au groupe et à la manière de travailler du coach.

- Les stages, c’est ton truc ?
- C’est nécessaire, déjà pour sortir du cadre habituel et de la routine. Physiquement, c’est aussi la plus grosse semaine. Au niveau du groupe, on créé des liens, on est 24 heures sur 24 ensemble. Lundi soir par exemple, on a fait un resto et c’est bien de pouvoir se réserver des moments comme ça pendant les stages. Celui-ci est très bien, j’étais d’ailleurs déjà venu ici avec Reims donc je savais que ce serait top. En général, en Bretagne, on est pas mal lotis en terme d’infrastructures.

- Pour un footeux en préparation, le mois de juillet est-il trop court ou trop long ?
- Parfois, c’est un peu long il faut être honnête. Tu t’entraînes beaucoup et à un moment donné, quand t’as fait deux ou trois matches amicaux et que tu sors de plusieurs semaines de préparation, t’as hâte que le championnat reprenne.

- Et ce championnat alors, tu le sens comment ?
- On a vu les équipes qui sont descendues, Troyes et Metz, qui sont spécialistes pour remonter. On va rencontrer plein d’autres équipes avec du potentiel athlétique et technique. Comme le dit le coach, le premier objectif doit être d’avoir les 42 points le plus vite possible et on verra ensuite. On va rencontrer plein de grosses formatinos pour débuter mais il ne faut pas qu’on ait peur de ça parce que je pense qu’on fera aussi partie de ces grosses écuries du championnat ».

4 juil. 2018